Journées européennes du Patrimoine 2025
20 et 21 septembre 2025

À l’occasion des Journées européennes du Patrimoine, les 20 et 21 septembre prochains, le Musée de la Résistance nationale vous accueille gratuitement pour un week-end de [re]découvertes et de mémoire.
Au programme, durant ces deux journées :
15 h 00 : visite guidée des collections permanentes du musée ;
16 h 30 : présentation exceptionnelle du journal de Marie-Claude Vaillant-Couturier, écrit en déportation et à la libération des camps, ainsi qu’une brochure de 1946 évoquant son poignant témoignage au procès de Nuremberg.
Marie-Claude Vaillant-Couturier (née Vogel)
1912-1996
Marie-Claude Vaillant-Couturier est grand reporter et photographe, notamment à Vu et à L’Humanité. Dès l’été 1940, elle participe à la publication des journaux du Parti communiste clandestin comme L’Université libre, L’Humanité, etc. Elle assure la liaison entre résistance civile (Comité des intellectuels du Front national de lutte pour la liberté et l’indépendance de la France) et militaire (OS, plus tard FTPF), et transporte même des explosifs. Arrêtée le 9 février 1942, elle est internée au dépôt de la Préfecture de police, et le 20 mars, placée au secret à la prison de La Santé. Transférée au fort de Romainville, elle déportée depuis le camp de Compiègne au camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau par le convoi du 24 janvier 1943. Marie-Claude Vaillant-Couturier reste dix-huit mois à Auschwitz, où elle est le témoin direct du génocide des Juifs et des Tsiganes. Elle participe au comité clandestin international de résistance du camp. Transférée au camp de concentration de Ravensbrück, elle est libérée en avril mais reste sur place pour aider ses camarades plus faibles. Elle regagne la France le 25 juin 1945. Au procès de Nuremberg, elle est l’un des deux témoins français et rapporte ce qu’elle a vu à Auschwitz-Birkenau.

À l’aide de divers matériaux de récupération, Marie-Claude Vaillant-Couturier fabriquer un carnet dans lequel elle note ses impressions dans les semaines qui précèdent et qui suivent la libération du camp de Ravensbrück (Allemagne). Elle retranscrit également certains chants dont le fameux Chant des marais, devenu l’hymne international des déportés, présenté ici. AMRN