Missak Manouchian sur les grilles de la mairie de Paris centre

Missak Manouchian sur les grilles de la mairie de Paris centre

Du 7 mai au 18 juin 2025

L’exposition réalisée par le Musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne “Missak Manouchian : arts, histoire et mémoire”  s’expose sur les grilles de la Mairie de Paris centre (2 rue Eugène Spuller) du 7 mai au 18 juin 2025. Son inauguration le mercredi 7 mai à 10h30 marque le commencement de la commémoration du 80e anniversaire de la victoire sur le nazisme.

Une initiative de de l’ARAC Paris avec l’Association des Amis du Musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne et le Comité parisien de la Libération.


 Présentation de l’exposition

À l’occasion de l’entrée au Panthéon du résistant Missak Manouchian le 21 février 2024, le Musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne (AAMRN) a réalisé une exposition itinérante apportant un regard inédit sur l’histoire des Francs-tireurs et partisans de la Main-d’oeuvre immigrée (FTP-MOI) et sa transmission en coopération avec le Comité Parisien de la Libération.
Plongez dans les très riches archives du musée pour découvrir comment la mémoire de Missak Manouchian s’est construite au travers des arts. Depuis son exécution jusqu’à son entrée au Panthéon, la figure de Missak Manouchian comme résistant et poète a inspiré nombre d’artistes. Déjà pendant l’Occupation, le peintre résistant Enrico Pontremoli s’empare de la propagande officielle en détournant « l’Affiche rouge». Par la suite, c’est le poème d’Aragon, mis en musique à la fin des années 1950 par Léo Ferré, qui pérennise l’histoire des « 23 » condamnés de février 1944.
Dans la continuité des travaux engagés par le Musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne depuis le début des années 2000 sur la mémoire de la Résistance en bande dessinée, des images issues de l’album Missak, Mélinée & le groupe Manouchian (Dupuis, 2024) illustrent cette exposition itinérante. Loin d’être anecdotiques, elles pallient le manque d’images concernant les actions clandestines. Elles illustrent aussi les biographies de Manouchian et de ses compagnons de vie et de combat.
Cette exposition rappelle également qu’au travers de Missak Manouchian sont honorés tous les étrangers qui ont participé à la Résistance intérieure et qui ont donné leur vie au nom des valeurs humaines universelles qui fondent notre démocratie : la Liberté, l’Égalité et la Fraternité. Au Panthéon, aux côtés, de Missak Manouchian et de son épouse, figure désormais une plaque rappelant les noms de leurs 22 camarades de résistance condamnés en février 1944 ainsi que celui de Joseph Epstein, le responsable de Manouchian fusillé en avril 1944.

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